LES ORIGINE DU CIRAGE

L’acte de prendre soin du cuir, et en particulier des chaussures, remonte à des siècles.

Aujourd’hui, le cirage a évolué, mais les principes fondamentaux restent les mêmes : nourrir, protéger et faire briller le cuir, prolongeant ainsi la vie de nos chaussures et articles en cuir.

Avant l’existence du cirage moderne, les gens utilisaient diverses méthodes et substances
pour protéger, assouplir et embellir leurs articles en cuir.>>>Lire+

A ses débuts le cirage se composé de : Graisses, Cires et Pigments Naturels

Dès le Moyen Âge, et même avant, des mélanges rudimentaires étaient employés. On utilisait principalement des graisses animales (comme la suif), des huiles et de la cire d’abeille pour imperméabiliser le cuir et le rendre plus souple. Ces substances étaient frottées sur les chaussures pour les protéger de l’eau et de la poussière.

Pour la coloration, on avait recours à des pigments naturels. Par exemple, au XVIIIe siècle, il était courant d’utiliser des mélanges à base d’os calcinés (pour le noir) ou de diverses terres et minéraux pour teinter les cuirs. Ces préparations n’offraient pas la brillance ou la protection du cirage actuel, mais elles servaient de base à l’idée d’améliorer l’apparence et la durabilité du cuir.

L’Ère de l’Industrialisation et les Premiers Cirages Commerciaux

C’est avec la révolution industrielle et la production en masse de chaussures que le besoin d’un produit d’entretien plus efficace et facile à utiliser s’est fait sentir.

Au XVIIIe siècle, on utilisait des mélanges à base d’os calcinés et de graisses animales pour noircir les chaussures.

Les premières préparations, souvent à base de cire d’abeille, de colophane et d’essence de térébenthine, servaient principalement à imperméabiliser et à assouplir les bottes militaires.

L’Émergence des Marques Spécialisées : L’Exemple de Saphir

C’est dans ce contexte que des marques comme Saphir apparaissent. Fondée en 1920 en France, Saphir s’est rapidement distinguée par son engagement envers la qualité.